Photos : David Sanchez. Tous droits réservés
Dimanche 29 Août
Réveil!!!!!!!! POAHHHHHH!!!!!!!
Quelle heure il est, foutre Dieu ! Oups c’est dimanche, jour du Seigneur.
Coup d’oeil sur le côté, un homme !?? Mouai, c’est Denis (Guitare Gorod). Merde, mais quelle heure il est? 9h00. Encore « un jour sans fin » je me remets le drap sur la tête… « Chui pas là » !!!!. » Debout !!! On s’ casse dans une demi-heure ». « Bahhh… ».
Je me lève. Ca craque. Je me douche. J’ai faim.
Direction la salle « petit déjeuner ». Je descends les escaliers de l’ hôtel, c’est pas la grande forme, je colle mes lunettes noires en façade, j’éviterais les cailloux des enfants. A peine entré, la porte grince, se referme comme un piège, les cailloux volent déjà. La Direction, les occupants nous attendent la hache entre les dents, pour une explication de texte sur la nuit passée. Confirmation donc, personne n’a dormi sur l’aile Est du bâtiment. Très poli, je remercie la direction pour le confort des chambres, j’étais à l’Ouest toute la nuit, je ne la ramène pas large quand même…
Bon, on décolle, direction Motocultor. Dernière.
Je n’ai toujours pas ma dose de café, fallait pas traîner dans le camps ennemi du resto, terrain hostile. Passage obligé au catering. On glane quelques infos, les – Banane Metallik – ne joueront pas. Parfait, on aura une heure de café de plus.
Il est temps d’installer le matos, je m’efface, je les laisse travailler. La scène, c’est comme sur un bateau, si t’as rien à y faire, tu descends.
Vous m’avez bien compris, aujourd’hui, c’est souffrance, je erre, mon sac est lourd, je croise, sur le chemin des loges, diverses sessions photos, Franky – DAGOBA – prends la pose sur un studio plein air; on échange deux mots et à très bientôt à Barbey.
Mes potes vont bientôt commencer leur set; comme à mon habitude, je stresse. Ticket Bleu.
Les conditions du jour sont comme celles de la veille, parfaites. Du moins non, elles sont meilleures, il y a plus de monde.
Les nuits se calquent sur les visages des campeurs, certains ramassent leurs yeux tandis que d’autres les perdent radicalement. Moi, Je tombe.
Riffs, Double caisse, blast, hurlements, odeur de saucisses, la poussière se lève au passage de la horde. Réveil (deuxième, y en aura d’autres). Cest parti, c’est la dernière ligne droite du marathon Motocultor.
Le va-et-vient entre les scènes me décide à m’assoir sur la mainstage. Un dernier regard vers la Mustage, un groupe salue la foule. C’est l’heure; le nuage monte vers nous, mon coeur cogne, l’intro pèse. Loudblast est de l’autre côté de la scène, c’est toujours un peu de pression gagnée… Pour ce qui est du set ? Le Nouveau line up semble ultra à l’aise sur scène, Sam (batteur) attire les regards, ça tappe de plus en plus fort, ça va vite, ça passe vite, c’est vraiment calé. Hier, Neurotic, Paris extreme Fest, Widwest fuck Fest, Maryland Deathfest, Stonhenges…. Aujourd’hui ce Motocultor de prestige créditera un peu plus le groupe. LE Verdict Tombe….. Je les condame à jouer Almighty’s Murderer à vie. Fin du set, c’est pas fini pour eux, démontage, Merch, interviews.
Parfait, je repars. Under the Abyss, je reviens. Nine Eleven, violent! Nightmare aurait mérité une Mainstage, Eternal Winter me bluffe, je ne peux plus partir. Vite Ticket Bleu.
Parce que ? Parce que ? Parce que c’est l’affluence Record de ce festival : Loudblast. Steph, regard de glace, brûle les premiers rang. Je suis dans la fosse, je me retourne clic-photos; y a beau-coup de monde, c’est beau. Bref, Loudblast prend du plaisir, il faudrait avoir des yeux de campeurs pour ne pas s’en apercevoir… C’est bon, c’est très bon, je me régale. Black Rain clic-clic-photos. J’ ai faim, je pars à table. 2 litres de café plus loin, je retourne au labeur.
Les nuits noires sont fraîches. Je suis mort. Shinning me giffle et chauffe la place de Sodom. Un truc se prépare, ça devient électrique. Koritni commence et je comprends qu’ il en faudra plus pour un dernier exutoire.
S-O-D-O-M pose sont jeu, c’est l’explosion, , un feu d’artifice, le bouquet final, je pose mon sac, je cours dans la foule j’ en peux plus, je craque, je me libère. Le set se termine, c’est la fin, les roadies éteignent les amplis. La Meute hurle à la mort. Sodom, réceptif, ne se fait pas prier une minute de plus, on rallume les amplis . C’est reparti.
Ce seront les derniers Assauts d’un Festival généreux. Une programmation osée, une armée de bénévoles sur le pont 24/24, organisation aux petits soins.
Cette fois c’est bel et bien fini, sac photo dans le coffre, je monte le son, je rentre, Jesus (Tech. Sound-Gorod) me guide.
Veuillez recevoir mes salutations les plus dévouées.
Merci.
David Sanchez.